Une soirée cauchemardesque pour les Bleus à Split. Face à une équipe croate en état de grâce, la défense tricolore, menée par le duo Konaté-Saliba, a bu la tasse. Dépassés, fébriles et clairement en manque de repères, les deux centraux français n'ont pas su répondre aux attentes pour ce quart de finale aller crucial de la Ligue des Nations.
Une charnière en souffrance
Dès les premières minutes, la tension monte d'un cran. Ibrahima Konaté concède un penalty dès la 5e minute, offrant à la Croatie une opportunité en or, heureusement stoppée par Maignan. Pourtant, le répit est de courte durée. À la 26e minute, sur un centre millimétré de Perisic, Budimir prend le dessus sur Saliba et catapulte le ballon de la tête au fond des filets tricolores. Les mauvaises nouvelles s'enchaînent avec Konaté, coupable de mal couvrir Perisic sur le premier but. En conséquence, Deschamps décide de remplacer Konaté à la mi-temps, illustrant la perte de confiance en sa défense.
Des erreurs qui coûtent cher
Outre la fébrilité individuelle, c'est la coordination générale de la défense française qui a manqué. Saliba, déjà devancé sur le premier but, échoue à dégager le ballon à temps, sa frappe contrée conduisant au deuxième but croate juste avant la pause, encore l'œuvre de Perisic. Les attaquants croates, plus vifs et plus inspirés, ont constamment semblé avoir un coup d'avance. Malgré 62% de possession de balle, les Bleus n'ont jamais su imposer leur rythme face à la technique adverse.
Un avenir incertain pour les Bleus
Après cette déroute, les chances de qualification semblent s'amincir pour l'équipe de France. Avec un Didier Deschamps déjà sur le départ pour 2026 et une doublette défensive en question, le match retour au Stade de France nécessite désormais un exploit. La pression monte sur les épaules des joueurs tricolores, appelés à se relever et prouver qu'ils ont les ressources pour inverser la tendance. Le temps presse et l'heure de la remise en question a sonné. Les questionnements autour de cette charnière centrale ne manqueront pas d'alimenter les débats d'ici le match retour.
