La FIFA semble prête à donner un coup de pied aux traditions footballistiques avec son nouveau format pour la Coupe du Monde des Clubs 2025. En affichant 32 équipes au lieu des 7 habituelles, cet événement promet d’être un festival de football inédit. Prévues du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis, les festivités s’annoncent grandioses avec 8 groupes de 4 équipes dans une structure mêlant phases de groupes et à élimination directe.
Un tournoi étendu pour des enjeux colossaux
Cette compétition redéfinie est une aubaine pour certains, un casse-tête pour d'autres. Les revenus explosent, les droits TV et le sponsoring sont en pleine ébullition. Mais avec plus de matchs (63 au total), la question de l’épuisement des joueurs est sur toutes les lèvres. Les syndicats de joueurs et les ligues européennes ne cachent pas leurs préoccupations face à un calendrier déjà chargé. Un équilibre fragile entre sports et affaires est à dénicher.
Domination réaffirmée ou opportunités inédites ?
Les places sont chères : 12 pour l'Europe et 6 pour l'Amérique du Sud, laissant aux autres continents 14 places à se disputer. Si cela renforce la domination des poids lourds du football, cela ouvre également des portes pour les équipes jusqu'ici dans l’ombre. Les clubs asiatiques, africains et nord-américains voient une plateforme inédite pour s'affirmer face aux géants du ballon rond.
Technologies et perspectives économiques
La FIFA mise fort sur l'innovation technologique, avec des avancées dans l'arbitrage, promettant une expérience sans précédent pour les fans et les joueurs. Les villes américaines hôtes anticipent déjà d'énormes retombées économiques, une bouffée d’air pour leurs caisses.
Cette nouvelle mouture de la Coupe du Monde des Clubs pourrait bien redessiner les contours du monde du football. Alors que certains voient en cela une pure opportunité, d'autres y pressentent une menace pour l’équilibre du jeu. La question reste ouverte: la révolution promise profitera-t-elle vraiment à tous les acteurs du football mondial ?
