Le Stade Bollaert-Delelis a vibré ce soir au rythme d'un duel haletant entre le RC Lens et le Stade de Reims. Dans un match qui s'annonçait comme une bataille pour chaque point, ce sont les Rémois qui ont émergé victorieux 2-0, et ce, grâce à un Keito Nakamura exceptionnel, auteur des deux buts salvateurs. Ce retour en grâce de Reims met fin à une disette de 13 rencontres sans victoire contre Lens et leur offre une bouffée d’oxygène dans la lutte acharnée pour le maintien.
Nakamura s'illustre et douche les espoirs lensois
Dans une première mi-temps rythmée, les Lensois sont partis comme des faucons à l'assaut des cages rémoises. Malgré les occasions de Sotoca et Koyalipou, la soirée a rapidement pris une tournure défavorable avec la blessure de Deiver Machado. Reims n’a pas tardé à profiter de cette désorganisation : Sergio Akieme délivre un centre millimétré repris par Nakamura à la 33e minute. Dans un Bollaert-Delelis abasourdi, l’efficacité rémoise leur permet de prendre l’avantage au tableau d’affichage.
Une défense de fer pour un succès libérateur
Le second acte voit Lens redoubler d'efforts, mais c’est la défense rémoise, menée par un Yehvann Diouf impérial, qui a su répondre à l'intensité locale. Les attaques répétées des Lensois se sont brisées sur le mur rémois. En guise de clou du spectacle, une contre-attaque fulgurante orchestrée par Nhoa Sangui permet à Keito Nakamura de doubler la mise en fin de match, scellant une victoire précieuse.
Reims se relance et Lens s'enlise
Avec cette victoire inespérée mais méritée, Reims s’extrait de la zone de danger en se hissant à la 15e place. De leur côté, les Lensois, pourtant bien positionnés, voient leurs espoirs européens s’évanouir temporairement. Cette rencontre mémorable souligne l’acharnement et la détermination d’une équipe rémoise retrouvée, prête à se battre jusqu'au bout pour sa place en Ligue 1.
Ce succès rémois à Bollaert est plus qu'un exploit : c'est le signal d'alarme d'un club décidé à ne pas sombrer. À Lens, il sera crucial de redresser la barre pour éviter que la course européenne ne se transforme en mirage.