Après huit journées tumultueuses, l'OM a enfin retrouvé son élan face au Stade Brestois, confirmant sa volonté de reconquérir les sommets de la Ligue 1. Avec un retentissant succès 4-1 au Vélodrome, la formation phocéenne a donné un réel show de puissance offensive. Amine Gouiri a, quant à lui, illuminé le stade, prouvant qu’il est l’élément-clé de cette renaissance marseillaise.
Amine Gouiri, un artiste du ballon
Dimanche fut le théâtre d’une performance exceptionnelle pour Amine Gouiri. Auteur d’un triplé sensationnel, ce jeune prodige a enchaîné les gestes techniques avec une habileté déconcertante. Son ouverture du score dès la 2e minute, sur une passe laser de Luis Henrique, a lancé l’OM sur les chapeaux de roue. Puis, son deuxième but, une bicyclette époustouflante sur un centre parfaitement envoyé par Greenwood, a électrisé le public. Ce triplé, cliniquement parachevé à la 65e minute après une énième passe décisive de Rabiot, consacre Gouiri comme le véritable maître à jouer de l’OM.
Un tandem gagnant et un retour stratégique
La décision de Roberto De Zerbi de revenir à une défense à quatre semble avoir porté ses fruits. Adieu l’instabilité défensive des matchs passés, cette stratégie a permis même à Balerdi de confirmer que « c'était l’idée du coach ». Le duo Greenwood-Rabiot a également montré une belle complémentarité, devenant les architectes des attaques tranchantes qui ont déferlé sur Brest.
L’OM retrouve sa noble place
Ce triomphe propulse les Marseillais à la deuxième place, ravie au nez et à la barbe de Lille et consorts. Un matelas de deux points, certes, mais suffisant pour aborder la dernière ligne droite avec optimisme. Toutefois, la défense devra rester vigilante pour ne pas reproduire les erreurs observées lors des derniers matchs et continuer cette remontée fulgurante.
Marseille semble enfin avoir trouvé la formule gagnante. Amine Gouiri s’ancre comme un leader indiscutable, et l’équipe dans sa globalité retrouve confiance et efficacité. Mais le football est une quête perpétuelle d'excellence : aux Phocéens de prouver que cette place n'est pas qu'un simple passage éphémère, mais bien le prélude d'une riche épopée européenne.