Le clash entre l'OM et le PSG prend une tournure judiciaire. Suite aux incidents survenus le 16 mars 2025 au Parc des Princes lors du match PSG-OM, le club phocéen annonce vouloir porter plainte dans "l'affaire Rabiot". Cette initiative intervient après que Véronique Rabiot, mère du joueur marseillais Adrien Rabiot, ait exprimé sa volonté de saisir la justice.
Une atmosphère de provocations recyclées
Lors de ce classico, les supporters du PSG se sont lâchés avec des chants injurieux et homophobes visant particulièrement Adrien Rabiot. Les insultes ne se sont pas arrêtées là. Des banderoles dénigrant Véronique Rabiot ont également été déployées, tandis que les Marseillais étaient comparés à des "rats", une insulte à la connotation raciste. Malgré l'intensité des provocations, le match s'est poursuivi sans interruption. Le club parisien se défend en indiquant avoir mis en place des mesures pour éviter ces débordements, mais il rappelle que ce fléau touche l'ensemble des stades de France.
La justice comme rempart contre l'indignité
La réaction de l'OM ne s'est pas faite attendre. En se joignant à la démarche de la famille Rabiot, le club phocéen veut montrer qu'il est déterminé à redonner à ce sport la dignité qu'il mérite. Cette posture est soutenue par le collectif Rouge Direct qui dénonce des "chants homophobes et aux relents racistes". Le dépôt de plainte de l'OM pourrait inciter la LFP à ouvrir un dossier sur ces incidents lors de sa commission de discipline prévue le 19 mars. Les sanctions éventuelles contre le PSG pourraient aller jusqu'à la fermeture partielle du stade.
La LFP face à ses responsabilités
Cet épisode ravive le débat sur l'efficacité des sanctions actuelles et sur l'opportunité d'interrompre les matchs en cas d'incidents graves. Le PSG, tout en condamnant les dérives de ses supporters, estime que ce n'est pas un problème isolé. D'autres clubs, comme Lyon, ont déjà été le théâtre d'incidents similaires. Les appels à des sanctions fermes et équitables se multiplient, mais la question reste entière : la LFP saura-t-elle faire preuve de la sévérité nécessaire ?
Face à la répétition de telles dérives, il devient crucial de se questionner : les instances du football sauront-elles prendre des mesures qui assurent la sérénité des compétitions ? Les regards sont tournés vers la LFP. Sa réaction sera décisive pour l'avenir du fair-play et du respect dans le football français.