L'affrontement entre le Real Madrid et Arsenal en Ligue des Champions a offert plusieurs enseignements. Ce duel, non exempt de controverses arbitrales, a donné lieu à des questions pressantes : le Real a-t-il perdu son aura protectrice auprès de l'UEFA ? Revenons sur un match où la chance a semblé ignorer les Espagnols, marquant peut-être la fin d'une ère d'avantages supposés sur la scène européenne.
Real Madrid- Arsenal : Une domination anglaise incontestée
La première manche au Emirates Stadium a été une véritable démonstration de force d’Arsenal. Avec une victoire éclatante 3-0 signée par les coups francs millimétrés de Declan Rice, les Gunners se sont imposés sans l'ombre d'un doute. Malgré les efforts désespérés de Courtois dans les cages, le Real a été surclassé. La situation a été exacerbée par l'expulsion de Camavinga, éliminant l'un des cadres du Real pour le match retour. Cette sanction aurait pu soulever un tollé à une autre époque, mais elle a peu suscité de débats, marquant ainsi un possible déclin de l'« immunité » madrilène.
Le mythe du « Real protégé » face à l'épreuve des faits
Les réseaux sociaux ne manquent jamais de rappeler les soupçons persistants d’une influence arbitraire pro-Real. Cependant, aucune polémique majeure n’a émergé de cette confrontation face à Arsenal. Les critiques, souvent acerbes sur les décisions favorisant le Real, se sont tues, laissant place à un nouvel ordre où le Real Madrid se doit de gagner sans filet de sécurité. Plus surprenant encore, Kylian Mbappé, longtemps jugé intouchable, a échoué à maintenir sa réputation aux pénaltys, soulignant une tendance où même les favoris peuvent trébucher sans aide.
Un tournant dans l'histoire du Real et de l'UEFA ?
L'aura de « chance » ou d’« influence » qui collait au Real Madrid semble s’être étiolée. Dans un paysage où même l’UEFA a ouvert des enquêtes sur des comportements madrilènes lors d'autres matchs, le contexte a évolué. Les exploits miraculeux d’antan paraissent désormais plus lointains, et le Real doit composer avec une équité de traitement que d'aucuns jugent salvatrice pour la compétition. Ce changement amorce-t-il un renouveau des compétitions européennes plus justes, ou n’est-ce qu’un faux pas temporaire pour le géant espagnol ? À vous de juger.
