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Affaire RS Berkane : l’USM Alger tient sa revanche !

L’affaire explosive entre l’USM Alger et le RS Berkane a finalement trouvé son épilogue ! Après des mois de tensions et des confrontations juridico-sportives intenses, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a tranché en faveur des Algériens, pointant du doigt les dérapages footballo-politiques lors de la compétition africaine de 2024.

Une victoire éclatante pour l’USM Alger

L’USM Alger a enfin la reconnaissance de sa bataille acharnée, livrée contre le RS Berkane et la CAF. Le TAS a statué que les maillots arborant une carte du Maroc incluant le Sahara occidental étaient un message politique, en totale contradiction avec les règles de la CAF et de la FIFA. Cette décision crée une jurisprudence inédite, marquant un rappel cinglant aux instances africaines : la neutralité politique est un impératif et non une option.

La justice sportive rendue, l’USM Alger peut désormais envisager des compensation pour le préjudice subi. Quant au club marocain, la pilule est amère, mais l’honneur est sauf avec le maintien des résultats de 2024, malgré les remous juridiques.

Le rôle de la CAF remis en cause

L’autorité de la CAF se retrouve sérieusement ébranlée par cette décision. Critiquée pour sa validation initiale des maillots controversés, elle devra réexaminer ses procédures de contrôle pour éviter de futures débordements diplomatiques. Cette affaire illustre les failles de l’organisation continentale, désormais sous pression pour maintenir l’intégrité sportive de ses compétitions.

Entre Alger et Rabat, le dossier reste diplomatiquement sensible, et l’affaire Berkane a ravivé les tensions déjà vives autour de la question du Sahara occidental.

Enfin, ce verdict redessine les lignes de la frontière — symbolique du moins — entre sport et politique en Afrique, plus qu’une simple anecdote du football continental.

Au-delà des enjeux sportifs et des rivalités nationales, cette affaire doit servir de leçon pour tous les acteurs du ballon rond en Afrique. Le sport peut unir, mais s’il est utilisé comme un outil de discorde, il court le risque de se faire « hors-jeu ». Plus que jamais, cette victoire de l’USM Alger appelle à une réflexion approfondie sur le futur du sport africain et son émancipation des conflits politiques.