Le football est un sport collectif. Que ce soit sur le terrain ou dans les gradins, tout se fait ensemble. C'est pourquoi les supporters font partie intégrante du monde du football.
Les supporters, maillon essentiel de l'économie du football
Qu'ils hurlent, qu'ils chantent ou qu'ils restent sagement assis dans leur siège ou derrière leur téléviseur, les supporters sont essentiels pour l'économie du football.
Paris en ligne, billetterie, achat de goodies ou de maillots de leur club favoris, les supporter achètent, consomment et font vivre les clubs de football.
Même devant leur écran, sans vraiment s'en rendre compte, les supporters consomment tout autant. Des abonnements à la consommations de boissons, les clubs grâce à de nombreux partenariats réussissent toujours à tirer des profits de leur supporters.
Avec une moyenne de 23 000 supporters dans les stades sur la saison de Ligue 1 2019-2020, les présidents des clubs ont pu apprécié l'aspect économique du supporter. Mais, la pandémie est passée par là, et tous les acteurs du football ont aussi pu réaliser que le football sans spectateurs avait un impact de 10 à 12% sur l'économie du sport. Si cela n'est pas spécialement impressionnants, les clubs ont tout de même sentie le vent tourné, notamment avec la forte baisse des audiences. Celles-ci n'ont jamais été aussi basses.
Et bien que de nombreux sujets dans le foot business peuvent faire enrager certains supporters au point parfois de le décider à boycotter leur équipe, il leur sera toutefois compliqué d'arrêter de supporter complètement un club. Et oui, les fans ne soutiennent pas une autre équipe du jour au lendemain, ou ne se réveille pas un matin avec décidant de ne plus aimer certaines compétitions. Le supporter est captif de sa propre passion.
Si on pouvait se douter de l'importance du supporter dans l'engrenage d'un club, le confinement à clairement mis le côté économique en lumière. Et aujourd'hui plus que jamais, tous les acteurs du football sont plus ravis de voir les supporters revenir dans les stades.
Le supporter : indispensable douzième homme
Si les supporters se comportent comme de véritables consommateurs, ils sont tout de même le douzième homme de leur équipe. Sans être sur le terrain, ils n'ont pour autant pas tous le même comportement. On les classe d'ailleurs en quatre catégories différentes.
Coupe du monde, championnat d'Europe, ou Ligue 1, les supporters ont mille et une façon de montrer leur attachement et leur amour du sport. Une en particulier réside dans la musique. Et les plus grandes compétitions l'ont bien compris et ont depuis de nombreuses années maintenant mis en place des hymnes.
Ces chants qui rassemblent tous les supporters sous une même volonté : profiter ensemble de cet événement. Suite à une étude de Betway Insider sur la création de ces hymnes qui font vibrer les supporters de toutes les nations d'une même compétition, les journalistes ont réalisé qu'un mécanisme bien huilé était toujours utilisé. Notamment en intégrant des mots-clés tous synonyme de l'unité et du bien vivre ensemble.
Les supporters de premier type sont ceux qui ont tendance à faire part de leur satisfaction ou de leur déception face à la politique de certains dirigeants, ou des prestations des joueurs. Le tout en applaudissant ou en huant. Ceux-là espère et attendent de leur équipe un jeu de qualité au niveau du prix qu'ils ont payé pour venir les voir joué. Bien que les conséquences s'arrêtent à l'enceinte du stade, ce genre de supporters ont un impact sur les joueurs directement.
Les supporters de second type revendiquent leur loyauté pour leur club. Peu importe ce qu'ils pensent, ils ne critiquent jamais ouvertement leur club, et s'opposent fermement à la violence physique ou verbale que peut être présente dans les stades.
Ceux de troisième type font partie de cet extrémisme apparu dans les années 60 et affirment leur soutien par des chants et une présence continue dans les stades, ainsi que leur autonomie. De plus, ces supporters cherchent souvent à exercer une influence sur club.
Enfin, le quatrième type de supporters sont ceux qui se définissent comme des hooligans. Minoritaire, c'est aussi une façon de revendiquer son attachement à son club. La violence faisait alors partie des traditions de ce supportisme en prolongeant leur soutien à l'équipe en insultant les adversaires.